Journée nationale de la qualité de l'air

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Journée nationale de la qualité de l’air 2017 - Respirez, bougez !

En cette Journée nationale de la qualité de l’air, ce 20 septembre, zoom sur ce que l’on respire…

L’air est indissociable de la vie, du mouvement, du sport et de la santé.
Quel volume d’air respirons-nous en 24 heures ? 15 000 litres en moyenne ! Calculez : assis tranquillement, sans y penser, nous inhalons 6 litres d’air environ par minute. Vous bougez ? Vous passez à 15 litres. Vous faites une course d’endurance ? Là, vous pouvez monter jusqu’à 60 voire 100 litres par minute !
L’air est indissociable du mouvement. Lors d’un effort, nos poumons et nos bronches sont soumis à un volume d’air plus important et celui-ci peut être particulièrement irritant ou mauvais pour la santé si sa qualité est dégradée. C’est pourquoi, qu’il s’agisse d’air intérieur (salles de sport) ou d’air extérieur, il est important de prendre en compte la qualité de l’air dans les activités physiques.

• Quel est le meilleur moment pour bouger ?
Généralement le matin, avant que le trafic ne s’intensifie. Évitez les heures de pointe et aux beaux jours, les heures les plus chaudes de la journée (concentrations d’ozone les plus élevées).

• Les endroits à privilégier ?
Privilégiez des trajets à l’écart des sources majeures de pollution : les grands axes de circulation, les rues « canyons », étroites et bordées d’immeubles hauts, où l’air stagne. Préférez les parcs, les espaces bien ventilés. Une salle de sport doit être aérée régulièrement afin d’évacuer les polluants accumulés.

• Activité physique dans un endroit pollué, perdant ou gagnant pour ma santé ?
Dès que vous augmentez votre activité physique, les bénéfices pour la santé sont largement supérieurs aux risques, même si la qualité de l’air est moyenne. Lorsque l’on fait du vélo en ville, par exemple, même si l’on est plus exposé à la pollution (car on inhale plus d’air), on est moins exposé qu’à l’intérieur d’une voiture, lieu clos, trop peu ventilé qui cumule pollution extérieure et intérieure.Si pollution il y a, ne renoncez pas à bouger mais adaptez-vous. Faites attention aux seuils indiqués sur les sites dédiés à la qualité de l’air. Passé le seuil dit « d'information », si je suis une personne vulnérable et sensible à la pollution, je dois modérer mon activité. Au-delà du « seuil d'alerte », j’attends que la qualité de l'air s’améliore avant d’effectuer une activité physique et sportive. 

 Le 18 septembre 2017

Sources : AirPACA (association de surveillance de la qualité de l’air en région PACA),
ministère de la Transition écologique et solidaire, fédération des associations de surveillance de la qualité de l’air (Atmo)