A vos baskets, mesdames !
Plus d’une femme sur 5 cumule sédentarité et inactivité physique.
Les dernières données de l’étude Esteban (*) menée par Santé publique France montrent que l’inactivité physique et la sédentarité gagnent du terrain dans la population française. Les femmes sont les plus concernées.
Bouger plus…
En 10 ans, la population féminine physiquement active a diminué de façon préoccupante de 16%, une baisse particulièrement prononcée chez les femmes de 40-54 ans. Une baisse préoccupante quand on sait que l’inactivité physique a été identifiée en 2009 comme le quatrième facteur de risque des maladies non transmissibles, impliquées dans plus de 3 millions de morts évitables.
… Une nécessité !
Pour rappel, un niveau de sédentarité élevé associé à un niveau d’activité physique bas augmente les risques de maladies non transmissibles. En France, en 2015, 22% des femmes cumulent ces deux facteurs de risques contre 17% des hommes. Et, seulement 53% des femmes atteignent les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé en matière d’activité physique (30 minutes d’activité physique d’endurance, d’intensité modérée à élevée, au moins 5 jours par semaine), contre 70% des hommes.
Le 11 octobre 2017
(*) Étude de santé nationale sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition.
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