Sport et cancer du sein
Bonjour
Florence nous a communiqué cette affiche concernant OCTOBRE ROSE à La Baule pour les personnes qui seraient interessées
Deux habitantes de la presqu'île de Guérande (Loire-Atlantique) participent au Raid Amazones. Florence est éducatrice sportive, Séverine souffre d'un cancer du sein.
Séverine et Florence, un binôme de la presqu’île de Guérande au Raid-Amazones ©Cathy RyoElles sont prêtes, dans leur tête et dans leur corps. Dimanche 19 mars 2023 Florence et Séverine, habitante de Guérande et de Pornichet (Loire-Atlantique) décolleront de Paris pour le Sri Lanka.
Là-bas les attend le Raid Amazones, une course sportive et solidaire 100 % féminine. Le binôme, appelé Lady bird sport santé, concourra avec 227 autres femmes. Séverine et Florence sont les seules candidates de Loire-Atlantique.
Au programme de cette 23e édition, épreuves de trail, canoë, run & bike, VTT et rencontres avec la population.
Cette année, le Raid Amazones apportera son soutien financier à l’association « A chacun son Everest » qui accompagne les enfants souffrant de cancer et les femmes en rémission.
Florence et Séverine, 51 ans toutes les deux, se sont rencontrées à la cité sanitaire de Saint-Nazaire en 2022. La première, éducatrice en sport adapté, donnait des cours à Sévérine dans le cadre de son protocole médical lié à un cancer du sein.
Séverine m’a confié un jour, mon rêve ce serait de faire le Raid Amazones. J’ai dit pourquoi pas. C’était il y a un an. Depuis, on s’entraîne.
Florence Le Marec.
Je suis cette course depuis plus de 10 ans. Et là, j’ai senti que c’était le moment. J’avais ce défi à relever pour moi-même, contre la maladie. Le raid m’a fait tenir, m’a donné un coup de boost dans les périodes où je n’allais pas bien. Il m’a permis de rester positive, dynamique, féminine.
Séverine Guéguan.
Voilà un an que plusieurs fois par semaine elles se retrouvent pour les entraînements, pour organiser aussi des événements afin de collecter des fonds. La participation au raid est de 5000 € par personne, pas rien.
« On a organisé des actions et on a pu compter sur des sponsors. Du coup, on a bouclé le budget », indique Florence.
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A quelques jours du départ, les deux habitantes de la presqu’île de Guérande ont levé le pied pour ne pas épuiser les corps et ont déjà en tête d’autres projets. Florence envisage de « repartir sur d’autres défis sportifs en accompagnant plusieurs personnes malades », Sévérine, elle, ne se ferme plus aucune porte, » des défis, j’en ferai d’autres ! ».
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Florence nous communique une information
Aujourd'hui nous avons reçu nos sacs avec nos tenues officielles.
ça sent le départ
L’Institut de Cancérologie de l’Ouest s’est vu décerner le label européen « Centre complet de cancérologie », par l’OECI, Organisation Européenne des Instituts de Cancérologie. Une accréditation internationale prestigieuse qui récompense son expertise et salue sa vision résolument humaniste du parcours de soin.
Installé à Angers et à Saint-Herblain, l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO) est l’un des 19 Centres de Lutte Contre le Cancer français. En décembre dernier, la plus haute autorité en la matière, l’Organisation Européenne des Instituts de Cancérologie (OECI), lui a décerné le très convoité label européen « Centre complet de cancérologie ».
Valable cinq ans, il salue l’excellence et l’expertise en matière de lutte contre le cancer à chaque étape de l’itinéraire de soin d’un patient de l’ICO. Actuellement, seuls six établissements français sont accrédités par l’OECI, dont les critères d’attribution sont aussi nombreux qu’exigeants.
https://www.ouest-france.fr/sante/sante-l-ico-a-la-pointe-de-la-lutte-contre-le-cancer-8104051
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L’Institut de Cancérologie de l’Ouest s’est vu décerner le label européen « Centre complet de cancérologie », par l’OECI, Organisation Européenne des Instituts de Cancérologie. Une accréditation internationale prestigieuse qui récompense son expertise et salue sa vision résolument humaniste du parcours de soin.
Installé à Angers et à Saint-Herblain, l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO) est l’un des 19 Centres de Lutte Contre le Cancer français. En décembre dernier, la plus haute autorité en la matière, l’Organisation Européenne des Instituts de Cancérologie (OECI), lui a décerné le très convoité label européen « Centre complet de cancérologie ».
Valable cinq ans, il salue l’excellence et l’expertise en matière de lutte contre le cancer à chaque étape de l’itinéraire de soin d’un patient de l’ICO. Actuellement, seuls six établissements français sont accrédités par l’OECI, dont les critères d’attribution sont aussi nombreux qu’exigeants.
Convaincu que le soin en cancérologie doit d’abord prendre en compte la dimension humaine, l’ICO fait de chaque patient l’expert de son parcours de soin. Les 1 400 professionnels de l’institut, dont 200 médecins chercheurs, sont mobilisés au quotidien pour que chacun des 48 000 patients, accueillis et soignés, puisse bénéficier à la fois « de remèdes à la pointe de l’innovation et d’une prise en charge qui prend en compte l’humain dans toutes ses dimensions, insiste le professeur Mario Campone et directeur général de l’ICO. La reconnaissance de l’OECI nous engage à aller toujours plus loin. Cette exigence est intégrée au projet de l’établissement 2023-2027 ».
Les soins de support illustrent cette vision humaniste. Destinés à rendre la maladie plus supportable, ils concernent d’autres spécialités médicales comme la cardiologie, la kinésithérapie, la diététique, la psychologie. Les patients se voient proposer si besoin un recours à des assistantes sociales. Des espaces de rencontres pour échanger sur l’expérience vécue sont prévus tout comme des ateliers de bien-être, d’expression artistique. Parfois les ateliers sont thématiques et portent sur la reconstruction mammaire ou la sexologie. Des questions très humaines.
La cancérologie est trop souvent réduite à l’image de « rayons » ou de « chimio ». Or, au sein de l’ICO, la pluridisciplinarité est de mise et les soins s’inscrivent dans une continuité qui va du diagnostic aux post-soins. « Nous nous sommes structurés en conséquence, pour mieux répondre aussi aux attendus de l’OECI sur des critères précis jugeant de la qualité des soins sur l’ensemble du parcours », note Nathalie Lebrec, anesthésiste et directrice médicale du site d’Angers.
Au sein de l’ICO, tous partagent la conviction qu’un patient sait ce qui lui convient ou non et qu’il doit alors être considéré comme un expert de son parcours. « Nous jalonnons l’itinéraire de soin avec des auto-questionnaires. Écoute et empathie font partie de l’ADN des professionnels de l’ICO pour trouver la solution pour chaque individu », souligne Magali Le Blanc-Onfroy, radiothérapeute et directrice médicale du site de Saint-Herblain. « À chaque moment de l’itinéraire d’un patient, nous sommes en mesure de lui proposer un essai clinique adapté », indique Raphaëlle Charron-Bighetti, directrice de la recherche clinique, citant, pour illustrer, « l’accès à de nouveaux médicaments », « la possibilité de participer à de nouvelles méthodes de diagnostic » ou « d’essayer de nouveaux biomatériaux pour les prothèses mammaires ». En effet, à l’ICO, les patients ont un accès privilégié aux fruits des recherches menées dans toutes les disciplines de la cancérologie.
La recherche est une activité à part entière à l’ICO. Les recherches fondamentales, nourrissent les travaux de recherche clinique et ceux portant sur les parcours de soin… Un cercle vertueux qui profite d’abord aux patients. L’obtention du label européen OECI va faciliter le développement de nouveaux projets de recherche toujours plus ambitieux et 100 % dédiés à la lutte contre les différents cancers, y compris les plus rares. Son expertise et sa légitimité sont renforcées au niveau international au moment où la Commission européenne vient de créer une mission cancer.Déjà réputé pour son niveau d’excellence qui profite à toute la population de la région (dans les seuls Pays de la Loire, la maladie touche plus de 136 000 personnes) l’Institut de Cancérologie de l’Ouest se retrouve désormais à l’avant-garde du réseau européen. « Nous avons une longueur d’avance, à nous de la conserver d’ici 2027 ! », se réjouit Mario Campone.