En France, l’arthrose concernerait près de 10 millions de personnes à des âges différents. Dans l’imaginaire collectif cette pathologie du cartilage est, disons-le clairement, une maladie de sédentaire et de personnes âgées. La réalité est malheureusement comme souvent bien plus terrible. En effet, il est possible d’être arthrosique asymptomatique dès l’âge de 30 ans, à notre insu en somme. Ce n’est que lors d’examen approfondi sur une gêne articulaire chronique que le diagnostic tombe par l’imagerie médicale.
Soyons clair, l’arthrose est l’un des maux de notre génération contre laquelle il n’existe aucun miracle. Mais avant les prothèses, solution radicale, il existe des possibilités pour soulager voire ralentir le processus de dégradation naturelle de nos cartilages. Sans être fataliste mais en restant pragmatique, plus tôt nous répondons intelligemment aux premiers signes de la gêne articulaire mieux nous vivrons ce temps d’attente avant la médecine puisse proposer aux patients une solution curative.
Les remèdes de « grand-mère »
Derrière cette idée l’on retrouve toutes les solutions astucieuses, parfois fumeuses, des anciens pour gérer la douleur et soulager notre ossature des tensions musculaires. Huiles, une alimentation plus naturelle et surtout un art de vivre qui encouragent au lâcher prise.
L’arthrose est une affection qui tend à immobiliser le patient et le priver petit à petit de ses gestes quotidiens. Surprenant alors ce conseil de se bouger malgré tout. Mais c’est sérieux, la sédentarité comme l’inactivité aggrave petit à petit l’emprise de l’arthrose sur notre liberté au quotidien.
Au niveau des cervicales : étirer le cou en inclinant la tête lentement d’un côté et de l’autre. Maintenir une serviette enroulée à l’arrière du crâne, et pousser la tête d’un côté et de l’autre afin de vous protéger des mouvements trop brusques
Au niveau du genou : allongé sur le dos, plier la jambe et ramener le genou vers soi, en tenant la cheville avec les mains. Marcher souvent !
Pour les doigts: les masser l’un après l’autre, jouer avec une balle en la serrant puis la relâchant.
Les ingrédients pharmaceutiques
Sans mettre de côté les solutions précédentes, il existe des ingrédients qui deviennent des « compagnons » journaliers. Il est parfois difficile de discerner sans conseil préalable de son médecin ou pharmacien ce qui est plus ou moins pertinent.
Chondrötine et glucosamine, ingrédients présents dans de nombreuses gammes de compléments alimentaires disponibles en pharmacie ou sur internet. Ils sont positionnés comme « traitement de fond » à prendre au quotidien. Avis aux allergiques, ces deux substances sont parfois extraites de carapaces de crustacés…
La vitamine C, élément reconnu pour son action à nourrir le cartilage pour son fonctionnement normal, la vitamine C peut être soit de l’acide ascorbique soit extraite d’agrumes. Attention aux allergiques, parfois la vitamine c de synthèse peut s’avérer plus sécurisée donc.
L’huile essentielle de gaulthérie, très proche de l’aspirine, elle possède des vertus anti-inflammatoires. Comme toutes huiles essentielles, elle est contre-indiquée chez les femmes enceintes. Le risque d’allergie est possible. Demandez toujours conseil à votre pharmacien ou médecin.